Bienvenue !

L’écriture n’est-elle pas un chantier grand ouvert à qui s’y confronte ? Depuis plus d’une vingtaine d’années, dans les ateliers réguliers, dans les stages d’été, dans les journées à thème, dans les formations, nous rencontrons de solides bâtisseurs !

L’écriture n’est-elle pas une aventure sur des chemins au départ balisés, sinuant peu à peu dans des contrées à débroussailler soi-même ? Nous rencontrons dans nos ateliers de passionnés défricheurs !

Edmond Jabès :

« Où est le chemin ? Le chemin est toujours à trouver. Une feuille blanche est remplie de chemins. On sait qu’il va falloir se diriger de gauche à droite. On sait que l’on va beaucoup marcher, beaucoup peiner. Et toujours de gauche à droite. On sait aussi d’avance – quelquefois – que lorsque la page sera noircie de signes, on la déchirera. On refera le même chemin, dix fois, cent fois… Et tous ces chemins ont leur chemin propre, autrement ils ne seraient pas des chemins. »

L’écriture n’est-elle pas un questionnement ? Loin des certitudes, n’évolue-t-elle pas dans un doute permanent, constructif ? Nous rencontrons d’humbles découvreurs, des lecteurs qui, outre les sentiers battus, cheminent sur des pistes à risque.

Lionel Ray :

« Ce qui compte, quels que soient les moyens, c’est que les mots soient justes, et prononcés juste, ce qui compte c’est de parler d’une voix juste et de vivre juste, et que l’on sente de l’une à l’autre, la vie et la voix, un très intime accord. » ( Dans un entretien avec Claude Adelen)

Ecrire.
Je ne peux pas.
Personne ne peut.
Il faut le dire : on ne peut pas.
Et on écrit.
C’est l’inconnu qu’on porte en soi : écrire, c’est ça qui est atteint.
C’est ça ou rien.
Marguerite Duras, écrire

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