« Ode pour une maison détruite »

Alberta

Ma maison d’Antan
Sans croisées, sans toiture.
Je n’ai pas vu crouler tes murs.
Ils ont comblé les champs.

Ma maison souviens-toi
Je te quittai en chantant
De la cave au grenier maudissant
Les heureux futurs sans toi et moi.

Ma maison, désormais rien ne dira
Les joies, les rires, les pleurs,
Les cris, les jeux, le labeur
De tous ceux que tu abritas.

Ma maison, en film je revois
La terrasse, la cour, le jardin
Les hangars, les camions et soudain….
Les bruits d’autrefois
Vivent en moi.

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